Au début de la carrière de Lucien De Roeck, les polices prêtes à l’emploi n’existaient pas encore. Le procédé d’impression par transfert n’existait pas non plus. Ni même les photocopieuses. Les typographes disposaient alors de tampons en plomb, et leur quantité n’avait rien à voir avec le nombre de polices que l’on trouve aujourd’hui dans n’importe quel ordinateur. Ils utilisaient des polices complètes en plomb pour les textes, et en bois pour les grands caractères sur les affiches, le tout, dans de nombreux formats. À cette époque, il fallait dessiner un texte pour le représenter dans le format et la police souhaités. Lucien De Roeck s’est aussi illustré dans ce domaine.